Défense et soutien des étudiants : La carrière de Carrie Langevin dans l'éducation indigène
Elle a trouvé un travail qu'elle aime, même si ce n'est pas celui pour lequel elle avait été formée au départ. Carrie Langevin est une Inuvialuit originaire d'Inuvik, dans les Territoires du Nord-Ouest, qui vit à West Kelowna. Elle vit sur les territoires traditionnels de la Première nation de Westbank. Elle travaille en tant que défenseur des étudiants autochtones dans le lycée local. C'est un rôle qu'elle apprécie, mais elle a eu quelques difficultés à obtenir son poste et ce n'était pas ce qu'elle pensait faire.
Mme Langevin a commencé sa carrière en voulant devenir assistante pédagogique agréée. Alors qu'elle étudiait pour obtenir ce titre, elle a entendu parler du rôle de défenseur des étudiants autochtones et a été inspirée. Après avoir obtenu son diplôme, elle a posé sa candidature, mais on lui a dit qu'elle n'avait pas les qualifications requises pour être nommée. Cette révélation lui a brisé le cœur, mais elle s'est reprise en main. Mme Langevin a travaillé comme assistante d'éducation pendant trois ans avant d'avoir enfin la chance de devenir l'avocate qu'elle espérait devenir dès le départ.
Venant du Nord, elle sait de première main combien d'étudiants doivent partir pour poursuivre leurs rêves. Le conseil qu'elle donne aux étudiants autochtones qui doivent quitter leur communauté pour poursuivre leurs études est le suivant : "C'est une occasion formidable de sortir, d'explorer un peu le monde, de trouver ce qui vous rend heureux et d'explorer différentes carrières et écoles."
Lorsqu'il s'agit de surmonter les obstacles de la vie, Langevin s'assure de prendre soin de sa santé mentale afin de pouvoir relever les défis auxquels elle est confrontée. Elle s'assure de donner souvent la priorité à sa famille, mais ce n'est pas sa seule priorité. "Je dois me rappeler que je passe aussi en premier, et je m'assure donc de prendre du temps pour moi et de veiller à ce que mon bien-être mental soit heureux et sain", partage-t-elle. Pour se sentir bien, Mme Langevin reste active, bouge son corps, se promène et nage.
En repensant aux conseils qu'elle donnerait à sa cadette, elle déclare : "J'aurais aimé, quand j'étais plus jeune, dire un peu plus ce que je pensais. Maintenant que je vieillis, j'apprends qu'il faut s'exprimer. Il faut utiliser sa voix et défendre ses intérêts".
Le conseil qu'elle donnerait aujourd'hui aux plus jeunes porterait sur l'importance de l'éducation. "Obtenez ce diplôme de fin d'études secondaires, car c'est une grande partie de la vie et de l'accès à ce que vous voulez être à l'âge adulte. Faites des études...", affirme-t-elle.
Enfin, pour encourager les jeunes autochtones, elle fait part des observations suivantes : "J'ai l'impression que les autochtones ont une petite longueur d'avance, car les gens sont toujours à la recherche d'autochtones pour travailler et enseigner. Utilisez cet ensemble de compétences. Utilisez votre culture autochtone pour enseigner aux gens.
Lorsqu'elle a essuyé son premier "non" dans la poursuite de son rêve de devenir défenseur des étudiants autochtones, Carrie Langevin a trouvé d'autres opportunités jusqu'à ce que son rêve se réalise à nouveau. Ce n'était pas le poste pour lequel elle avait été formée et on lui a dit que ses qualifications n'étaient pas adaptées au rôle, mais elle savait qu'elle voulait soutenir les étudiants autochtones et elle a persévéré jusqu'à ce qu'elle ait sa chance. Inspirant les jeunes autochtones à poursuivre leurs objectifs éducatifs, elle contribue à un avenir meilleur grâce à son soutien et à ses encouragements quotidiens.
Merci à Alison Tedford Seaweed pour la rédaction de cet article.
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