L'avenir sucré du marketing numérique : Le fondateur de Jelly Marketing, Darian Kovacs, s'exprime sur le secteur
L'avenir du marketing numérique est "doux" et le fondateur de Jelly Marketing, Darian Kovacs, le sait. Il a commencé par travailler dans le domaine de la protection de l'enfance et de la jeunesse et de l'éducation artistique, avant de découvrir l'édition, la production d'événements, le marketing numérique et les relations publiques. Il dirige aujourd'hui son propre marketing numérique et travaille avec 60 à 70 marques canadiennes sur leurs relations publiques et leur publicité, avec près de deux douzaines d'employés.
C'est à Spruce Grove, en Alberta, qu'il est né et qu'il a passé les sept premières années de sa vie avec ses parents et ses deux frères aînés. Son père est venu de Hongrie en tant que réfugié en 1956 et sa mère est une Métisse de la région de Saint-Boniface au Manitoba. Sa famille s'est installée dans le Lower Mainland, en Colombie-Britannique, où il est allé à l'école et à l'université.
Lorsque M. Kovacs a commencé son parcours post-secondaire, le monde en ligne était tout juste en train de chauffer et le fascinait après avoir grandi avec un accès à Internet par ligne commutée. Alors qu'il découvrait les possibilités et l'intérêt de produire des événements pour les jeunes, il a beaucoup appris sur le marketing et a appliqué ces leçons aux secteurs de l'édition de livres et du marketing événementiel en général, puis à l'espace en ligne qui ne cesse de croître.
La façon dont le marketing est passé d'un outil de communication à diffusion unilatérale à une expérience sociale l'a enthousiasmé. Dans le monde bruyant de la publicité sur les nouveaux médias, il a appris qu'il faut beaucoup pour se démarquer, ce que son équipe s'efforce de faire pour ses clients. Au cours d'une journée de travail classique, M. Kovacs est amené à passer au crible les partenaires potentiels de l'agence pour voir s'ils sont compatibles, s'ils ont besoin de nos services ou s'ils peuvent être formés pour faire le travail eux-mêmes par l'intermédiaire de la Jelly Academy. Il a toujours l'occasion de participer aux activités de marketing, mais il dispose d'une équipe solide qui s'épanouit dans des rôles qu'il n'aurait jamais imaginés lorsqu'il a commencé.
Récemment, le programme de la Jelly Academy a été accepté en tant que cours de quatre crédits pour les élèves de 11e et 12e année, afin que les lycéens puissent travailler en vue de l'obtention d'un diplôme et d'une carrière dans le marketing numérique en même temps. Il s'agit d'une carrière qu'il considère comme "l'un des emplois les plus cool qui soient", parce qu'elle peut être exercée de n'importe où, qu'elle permet aux jeunes autochtones d'utiliser le superpouvoir de raconter des histoires avec lequel ils ont grandi et que le besoin de ces rôles ne cesse de croître. Récemment, il a constaté qu'il y avait 73 000 offres d'emploi dans le domaine du marketing numérique rien qu'au Canada. Pour lui, il s'agit d'une opportunité d'emploi qui nécessite une touche humaine que les robots ne peuvent pas faire. "Je pense que c'est un travail qui va durer longtemps et qui ne va pas ralentir", affirme-t-il.
Il conseille à ceux qui cherchent à entrer dans ce domaine de s'intéresser à ce que l'industrie demande : des certifications reconnues par l'industrie, comme Facebook Blueprint, la certification Google, la certification Hootsuite pour le marketing des médias sociaux, toutes gratuites et reconnues mondialement. Il recommande d'investir du temps libre dans l'obtention de ces certifications afin d'y prendre goût (et d'obtenir un badge vraiment cool qui pourra figurer sur votre LinkedIn, ce qu'il décrit comme "le CV du futur").
"Tous ces certificats, tous ces badges, comme nous aimons les appeler, les microcrédits, vous accompagnent tout au long de votre vie.
Selon lui, certains des défis à relever consistent à trouver le bon équilibre entre la formation et l'expérience réelle. "Avec le marketing numérique, je dirais que le défi est d'acquérir cette expérience et de faire en sorte que les gens vous fassent confiance pour la première fois", explique-t-il. Pour combler ce fossé, il suggère de se porter volontaire pour commencer afin d'avoir une chance de comprendre ce qui fonctionne et peut-être d'aider un entrepreneur dans le processus.
En tant que personne à qui les grandes organisations demandent souvent de donner leur avis sur leurs initiatives autochtones, il espère qu'à l'avenir, ces entreprises auront suffisamment de personnel autochtone en interne pour ne pas avoir besoin d'externaliser leurs opinions. Il espère voir davantage de responsables marketing autochtones ou même un homme d'affaires autochtone participer à l'émission Dragon's Den "pour continuer à encourager et à montrer aux gens que nous pouvons avoir un point de vue et une voix, et je pense vraiment prêter notre super pouvoir de narration, d'empathie et de compréhension de notre grand pays d'une manière dont je pense que les marques ont besoin et que les marques veulent".
Il voit de plus en plus de voix autochtones s'exprimer dans le domaine du marketing et il est très enthousiaste à l'idée de ce que cela pourrait donner. Il est également fier que des étudiants autochtones apprennent auprès d'instructeurs autochtones à la Jelly Academy. M. Kovacs constate que l'Association canadienne du marketing et le Bureau de la publicité interactive s'efforcent de faire entendre des voix plus diversifiées dans le domaine du marketing et il a bon espoir pour l'avenir.
Le conseil qu'il donne aux jeunes autochtones est de profiter des opportunités offertes par le marketing numérique. "Je pense qu'il y a eu une prise de conscience ces dernières années et que des portes sont ouvertes. Franchissez-les et vous aurez la possibilité d'influencer l'aspect, l'odeur et le discours d'une marque, en ligne, dans la publicité, et je pense que cela influence vraiment les autres et la culture", insiste-t-il.
Darian Kovacs, associé fondateur de Jelly Marketing, sait que l'avenir du marketing numérique est "sucré" et, grâce à la formation spécifique à l'industrie qu'offre son entreprise, il aide davantage de jeunes autochtones à en prendre une bouchée. Il sait que le monde du marketing est en train de se régaler avec tous les talents que les jeunes autochtones apportent à la table et il est enthousiaste à l'idée d'ajouter d'autres sièges à la table.
Merci à Alison Tedford Seaweed pour la rédaction de cet article.
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